
Intercommunalité : l’Actep craint le Grand Paris
J’en termine avec mon évocation des rencontres de l’Actep (l’Association des collectivités territoriales de l’Est parisien) le 29 novembre 2007 à Montreuil. Après avoir repris les échanges sur les transports, l’emploi et le logement, voici ce qui concerne l’intercommunalité. L’Actep regroupe 21 communes (dont Joinville) et les deux départements 93 et 94.
Gilles Carrez, député-maire (Ump) du Perreux (Val de Marne), a proposé de « structurer l'Actep en organisme de décision » sans se montrer plus précis, évoquant peut-être la mise en place d’une communauté d’agglomération ou d’une communauté urbaine, mais laissant la porte ouverte à un syndicat intercommunal ad-hoc.
Le député-maire apparenté communiste de Montreuil (Seine Saint Denis), Jean-Pierre Brard, a soutenu la proposition de Gilles Carrez, estimant qu’elle s’opposait à celle du « Gross Paris ».
Quant à Claude Pernès, le maire (Nouveau Centre, majorité présidentielle) de Rosny-sous-Bois (Seine Saint Denis) et président de l’association des maires d’Île-de-France (AMIF), qui assurait en 2007 la présidence tournante de l’Actep, il a plaidé pour « une Actep nouvelle génération ». Et celui qui est également conseiller régional d’Île de France a conclu : « je prendrai des initiatives pour aller vers une intercommunalité formelle. »

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