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En signe de protestation contre leurs conditions de détention, 14 personnes sont en grève de la faim depuis le 18 avril. Les quelques 136 personnes enregistrées au
Trois sénateurs socialistes David Assouline et Roger Madec (Paris) ainsi que
Les sénateurs ont relevé une amélioration visible des conditions d'accueil depuis un an, mais ont également ressenti « une forte tension » et de « la colère ».
Les détenus qui viennent majoritairement d’Algérie, du Mali, de Chine, de Roumanie et de Turquie.
Déjà, en novembre 2005, 26 sans papiers avaient conduit une grève de la faim dans le même centre. Dans une lettre, ils dénonçaient le fait que « les autorités françaises ont profité de cette situation (la révolte des jeunes dans les quartiers populaires) pour mener une vague d’arrestations contre les sans papiers ». Refusant d’être « traités comme de vulgaires bandits » et les « boucs émissaires d’une politique discriminatoire », les 26 réclament leur « libération, l’annulation des arrêtés de reconduite aux frontières et la régularisation ». Leur point commun était d’avoir été arrêtés lors de contrôles dans le cadre de l’état d’urgence.
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