Le préfet de région, Bertrand Landrieu , et le préfet du Val de Marne, Bernard Tomasini, ont reçu le 24 mai 2006 les maires et parlementaires concernés par le projet de doublement de l ’autoroute A4 par l’autoroute A86, alors que les deux empruntent aujourd’hui un tronc commun au-dessus de Joinville, entre Nogent et Champigny d’une part, Maisons Alfort et Saint Maurice d’autre part.
Auparavant, le président du comité de défense des riverains de l’autoroute (dont je fais partie), le maire (divers droite) de Joinville, Pierre Aubry, avait fait parvenir une lettre présentant des exigences précises. Il s’agit de protéger l’environnement (eau, air, bruit) avant tout.
Selon la lettre Première Heure (30/05/2006), les représentants de l’État ont annoncé une réévaluation de l’ordre des priorités. L’environnement et la sécurité deviendraient les éléments qu’il faut traiter en priorité, la question des flux routiers étant reléguée au second rang.
Il faut dire que l’expérience de la mise en place d’une cinquième voie, en supprimant depuis septembre la bande d’arrêt d’urgence, a changé la donne. Fréquemment , cette voie n’est pas ouverte alors même
Une concertation est prévue en septembre. Elle devrait porter sur un projet d’aménagement beaucoup plus léger que le projet de doubles tunnels à 3 voies, qui était chiffré à plus de 600 millions d’euros. On parle maintenant d’une enveloppe globale de l’ordre de 200 millions.
Selon Première Heure la proposition aurait rencontré le « vif intérêt des élus consultés ».
Le préfet Bertrand Landrieu
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Fontan 12/06/2006 22:56
Benoit Willot 12/06/2006 23:06