La concertation préalable autour du projet de bus en site propre Est TVM a pris fin le 2 juin. Elle a notamment été marquée par 5 réunions publiques tenues dans les différentes villes, qui ont drainé environ 625 participants. Nous en rendons compte dans plusieurs articles ces jours prochains.
La plus fournie a été celle de Saint Maur, le 22 mai 2006, avec plus de 280 participants.
Le premier adjoint au maire, Jean-Bernard Thonus (UDF), en écharpe tricolore y a dit son « opposition à tout prolongement, quel que soit son mode d'insertion ». Pour lui, le TVM est un cheval de Troie, vers la dégradation totale du Vieux St Maur. Il exige donc qu’il passe sans aménagement par la N186. « Sinon, on fera la guerre ».
Ses rivaux de droite n’ont pas été en reste.
L’ancien ministre Henri Plagnol (également conseiller général et conseiller municipal, UMP) s’étonne lui aussi que « le maire de Joinville pense rouler ses collègues dans la farine. »
Dernier dans ce concours de surenchère, Bernard Vincens (conseiller municipal, UMP): propose d’étudier le site propre… sur l’avenue Galliéni à Joinville !
Dans le reste du public, les réactions ont été souvent très hostiles. Une des question a été de savoir pourquoi le conseil général continuait à acheter des terrains avenue de la Libération, s’il avait renoncé à tout projet d’élargissement.
Un peu seul dans une salle hostile,
Comme certains prétendaient que les Joinvillais s’opposaient au projet, je suis intervenu pour dire que, bien au contraire, tous les élus s’étaient prononcés en faveur de la proposition du Syndicat des transports d’Île de France pour un passage par l’avenue Charles Floquet.
Un bus de la ligne actuelle du TVM (les bus Est TVM seront plus petits)
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