Après le premier tour de l’élection présidentielle, Ségolène Royal a rassemblé la totalité de la gauche : c’est la base essentielle de la construction d’une alternative à la majorité sortante.
Mais pour une victoire au second tour, il faut aller plus loin. C’est pourquoi la candidate a proposé de « tendre la main à toutes et tous qui veulent se reconnaître dans le Pacte présidentiel », sans exclure d’ailleurs de le modifier.
Elle propose « un dialogue public sur la base du pacte présidentiel portant notamment sur : la rénovation de la vie politique dans une République nouvelle, l’État impartial et les libertés publiques, le refus des tensions dans les villes et dans nos quartiers, l'appel au peuple Français pour relancer l'Europe et Les priorités éducatives et écologiques ». Ce dialogue s’adresse d’abord aux centristes regroupés derrière François Bayrou.
Afin de permettre aux électeurs de se décider, voici quelques éléments comparatifs.
Europe : Nicolas Sarkozy annonce l'adoption d'un nouveau traité constitutionnel européen par voie parlementaire, par la petite porte. C'est le meilleur moyen de poursuivre l'éloignement des français et
Modernisation de la vie publique : Nicolas Sarkozy propose le statu quo institutionnel, le maintien du cumul des mandats et de toutes les dérives auxquelles le système actuel a conduit... François Bayrou et Ségolène Royal sont en accord pour changer la République, la pratique du pouvoir et garantir l’État impartial.
Dans le Val de Marne, les responsables de la fédération socialiste ont fait savoir qu’un accord était envisageable en vue des élections législatives si les élus Udf s’engageaient dans le soutien à la candidate du changement. Le Ps pourrait ainsi faciliter, si l’Udf était en position d’emporter ces circonscriptions, la défaite des sortants Ump à Vincennes (6ème Patrick Beaudouin) et Sucy en Brie (4ème, Jacques-Alain Bénisti) au profit de candidats centristes (comme le maire de Vincennes, Laurent Lafon , ou celui de Sucy, Jean-Jacques Jégou).