L’élection législative partielle de septembre et octobre 2005 avait été provoquée par la démission du député en fonction, Olivier Dosne (Ump), suppléant de
Le Journal officiel vient de publier (
Ceux qui obtiennent plus de 5% des suffrages exprimés peuvent prétendre au remboursement de leurs frais, à hauteur, au maximum, de la moitié du plafond (28.578 €).
De fait, les candidats seront restés en deçà de ce chiffre.
Marie-Anne Montchamp (Ump), qui a été élue, a obtenu 12 502 suffrages (cumul des deux tours). Elle aura eu le plus gros budget, avec 36 816 € de dépenses, soit 2,94 € par suffrage exprimé ; son remboursement s’est élevé à 23 721 €. C’est parmi les candidats ayant dépassé les 5% la seule à avoir obtenu une aide de sa formation politique (10.000 €).
Nadine Bogossian (Ps), présente également au second tour a reçu 7 241 voix (cumul des deux tours). Elle affiche le troisième budget, avec 15 285 € de dépenses (totalement remboursées), soit 2,11 € par suffrage exprimé.
Le second budget a été celui de la candidate du Pcf,
Séverine de Compreignac (Udf, 10,9%) a déclaré des dépenses de 14 752 € et a obtenu de l’État un remboursement de 11 742 €. Le coût par suffrage exprimé se monte à 10,54 €.
La plus économe a été la candidate des Verts,
Du côté du Front national,
Deux candidats n’ont pas atteint le seuil de 5% : Gilles Inacio (MRC, 1,4%), affiche des dépenses de 3 371 € (18,68 € par suffrage exprimé) qui ont été supportées par son parti.
Enfin, Philippe Valette (divers droite, qui assurait vouloir se présenter à l’élection présidentielle) s’était contenté de 65 voix, soit 0,5%. Il n’a déclaré aucune dépense…
Le coût total de la campagne aura été de 98 524 €, soit 1,83 € par électeur inscrit. Les recettes inscrites se sont montées à
Les