Alors que l’enquête publique sur le nouveau plan local d’urbanisme (PLU) de Joinville-le-Pont s’est terminée le
1. L’équilibre global du projet
Sans que chacune des mesures prévues soit systématiquement critiquable, l’ensemble des dispositions contribuent, par rapport à l’actuel plan d’occupation des sols de Joinville-le-Pont, à limiter de manière sensible le droit à construire sur la majorité du territoire communal.
Ainsi, les orientations du PLU sont en contradiction avec celles exprimées dans le schéma directeur de la région Île de France ; tel qu’il a été adopté par le conseil régional en février 2007 qui vise à un renforcement de l’offre d’habitat en proche couronne.
La limitation conséquente des possibilités de construction contribue de ce fait à repousser, loin des zones les mieux desservies, des personnes à la recherche de logements ou d’espaces pour la création d’activités.
2. Les orientations en matière de développement durable
Si quelques intentions générales sont définies, le PLU ne définit pas suffisamment de règles permettant que les investisseurs et habitants de la communes soient incités à adopter des techniques et matériaux contribuant à la lutte contre le réchauffement climatique, au respect de l’environnement et à la santé publique.
3. Les perspectives économiques
Plusieurs dispositions, notamment dans les quartiers résidentiels, limitent de façon à mon sens excessive la possibilité pour des activités économiques de s’installer et
4. La prise en compte des formes particulières d’habitat
En contradiction avec les textes légaux, Joinville-le-Pont n’assure pas d’accueil pour les gens du voyage et n’a pas de projet dans ce domaine. Le PLU fait l’impasse sur cette question.
Un habitat de fait significatif existe sur des bateaux, dont une partie a une base légale (quai du halage), et une autre est tolérée (port de Joinville). Le PLU est muet sur ces formes de vie, y compris quand elles ont une existence officielle.
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