Le vidéoclub de la rue de Paris , le dernier de Joinville depuis la fermeture en début d’année de celui de l ’avenue Galliéni a connu, comme tous les établissements de ce type, des difficultés commerciales. Mais il a su se diversifier dans le commerce de produits techniques, et – avec la disparition de ses concurrents du bas de Joinville ou de Saint Maurice – sa clientèle s’est plutôt élargi.
En 2005, inquiet sur son devenir, le propriétaire des lieux a souhaité d’abord s’associer pour élargir son offre ; l’installation d’un marchand de journaux a ainsi été envisagée, mais l’affaire ne s’est pas faite. Il a ensuite choisi de vendre, et la mairie a décidé d’user de son droit de préemption. Cependant, l’opération semble s’être faite dans des conditions assez peu claires, et le vendeur conteste aujourd’hui le processus.
Au contraire, il estime être dans son droit pour refuser, aujourd’hui, de céder son bien à la ville. Au nom de la défense d’une affaire qui emploie 6 personnes et rapporte des taxes et de l’activité dans la ville, il a décidé de rester ouvert, malgré les sommations de déguerpir que lui a envoyé la ville.
Une grande banderole a été apposée sur le magasin. Les autres commerçants de la rue sont inquiets car si le vidéoclub disparaît, c’est encore un peu plus de l’attractivité commerciale de la zone qui s’en ira.

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MAIRIE DE JOINVILLE-LE-PONT 06/07/2007 11:55
Julien G. 06/07/2007 11:10
G. PIRATE 05/07/2007 14:21