Tribune libre des élus de gauche de la liste Joinville en mouvement, parue dans « Joinville-le-Pont magazine » (avril 2013).
Retrouvez les anciennes tribunes libres sur la page : Tribunes libres de la liste Joinville en mouvement.
S’il y a bien une constante dans la politique conduite par le maire depuis le début de son mandat, c’est du côté de la suppression de places de parking qu’il faut la chercher.
En février 2011, un parking de 60 places ferme rue de Paris ; il est remplacé par une structure provisoire qui propose un tiers de places en moins. En mars de la même année, c’est le parking de la gare du RER qui disparaît. Officiellement, il comptait 208 places, mais en réalité on y voyait souvent plus de 250 voitures. Plus d’un millier de Joinvillais signent une pétition demandant son maintien. Le parking public du quartier des Canadiens a vu ses 26 places privatisées.
Les aménagements liés aux stations Autolib’, le réaménagement de la rue Beaubourg ou d’autres voies ont également, au fur et à mesure, supprimé de nombreux emplacements dans tous les quartiers. La réfection de la rue Charles Floquet, liée au passage du bus Est-TVM, va dans les années à venir, porter un coup fatal aux parcs publics de cette voie.
En février 2013, la ville a vendu une dizaine de places, destinées au personnel municipal, dans le quartier des Studios. Seul un nouveau dessin de la place du 8 mai 1945 (marché du Haut) a permis de recréer moins d’une cinquantaine de stationnement.
Si l’on fait la différence entre ce qui a été supprimé et ce qui a été recréé, plus de 250 emplacements ont été supprimés. En réponse aux problèmes causés par ces fermetures, le maire, dans une brochure de mars 2011 annonçait l’ouverture d’un parking souterrain d’environ 350 places sous la place du 8 mai 1945. Mais il y a depuis renoncé après de coûteuses et inutiles études…
Finalement, la seule solution qui reste sur la table, c’est l’instauration du stationnement payant. Il a déjà une histoire à Joinville. En 1985, la municipalité (dont certains membres siègent toujours au conseil) mettait en place des horodateurs. Quelques mois plus tard, fin 1986, elle y renonçait… non sans que l’opération ait coûté fort cher aux usagers mais aussi aux contribuables, puisque la ville dut payer un dédommagement de 355 000 francs (55 000 euros) pour rompre un contrat totalement déficitaire.
Le futur rétrécissement de la rue de Paris, avec la construction de commerces et de logements sans offre de parking public, va encore compliquer les choses.
Aucune alternative, sous forme de renforcement des transports publics par exemple, n’a vu le jour non plus, et les voies cyclables restent très limitées.
L’absence d’offre de stationnement pénalise la vie économique et complique le quotidien des habitants. C’est la conséquence d’opérations d’urbanisme mal maîtrisées par une majorité de droite qui refuse d’écouter les demandes des habitants.
amazon.com 06/10/2014 10:47
buckyballs 21/05/2014 13:36
ceinpizssinke 01/05/2013 23:07
cro94 03/04/2013 11:30