J’ai eu le privilège, avec deux autres Radicaux de gauche, de siéger au conseil municipal de Joinville-le-Pont, alors qu’il était présidé avec intelligence, humanité et courtoisie par Guy Gibout, disparu le 23 novembre 2009.
Cet homme au grand cœur a su diriger son équipe avec un sens inné de l’écoute et du compromis. Ce groupe rassemblait des élus issus de la grande famille de gauche, allant du Pcf aux radicaux de gauche, sans oublier le Psu et nos amis socialistes.
Ce fut une belle et magnifique aventure et une expérience formidable pour l’ensemble de ces formations politiques qui ont su, durant six années, s’écouter, se respecter mais aussi s’enrichir mutuellement de leur diversité en travaillant pour le bien commun.
Aujourd’hui, je suis dans la peine et profondément attristé par sa disparition.
Je suis persuadé que la grande majorité des Joinvillais qui l’ont connu nt gardé un excellent souvenir de cet Homme, qui a toujours été particulièrement proche et au service de ses concitoyens, notamment des plus humbles. Il n’a jamais renié ses origines ouvrières du Nord Pas-de-Calais.
Je peux témoigner, à titre personnel, que cet homme chaleureux et convivial a toujours respecté et écouté les avis de ses élus radicaux, ce qui ne l’empêchait pas de s’amuser avec bienveillance et bonhomie de « la faconde ineffable des radicaux » comme il se plaisait à le dire.
Les radicaux de gauche du cercle Pierre Mendès-France et moi-même se souviendront toujours avec émotion de cet Homme généreux.
Marc Verstraete, conseiller municipal de Joinville-le-Pont
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